Née aux États-Unis et vivant à Paris, Dee Dee Bridgewater sait néanmoins que ses racines se trouvent en Afrique. Un voyage au Mali, en 2004, sert de détonateur et elle décide de confronter son bagage jazzy Gospel à la musique mandingue. Dans le célèbre studio Bogolan de Bamako, elle s’assure l’aide précieuse de Cheick Tidiane Seck à la réalisation et réunit un bel échantillon de l’aristocratie musicale du pays. “Motherland”, le documentaire, tourné à Bamako et à Paris, retrace le voyage musical, mais aussi philosophique de cette immense artiste. Un véritable retour aux sources pour la chanteuse, qui souligne une nouvelle fois avec élégance, les liens étroits qui la relient à l’Afrique.